Parce que les tarifs bleus disparaissent pour grands nombres de collectivités
« Les marchés de l’énergie sont de plus en plus complexes », la phrase est signée Pierre Izard, le président du Syndicat Départemental d’Énergie de la Haute-Garonne (SDEHG), qui invitait récemment dans un courrier les collectivités à se faire accompagner. Un accompagnement effectivement indispensable, et pour cause : non seulement les procédures sont de plus en plus lourdes administrativement, et les normes de plus en plus précises ; mais en plus, aucun groupement d’achat n’est prévu pour les collectivités à l’avenir. Enfin, elles ont toutes l’obligation, d’ici au 1er janvier 2021, de lancer un appel d’offre pour sélectionner un nouvel opérateur.
Concrètement, il s’agit de la loi relative à l’énergie et au climat promulguée le 9 novembre, et dont l’article 64 dispose que le nombre de clients qui peuvent prétendre à ces tarifs réglementés va diminuer, et ce à partir du 31 décembre 2020. Ce qui veut dire que certaines collectivités pourront encore en profiter, mais pas toutes, et elles seront beaucoup moins nombreuses. Autrement dit, les collectivités dont les recettes sont inférieures à 2 millions d’euros et qui comptent moins de 10 salariés y auront encore droit. Pour les autres ce sera : résiliation du contrat et obligation d’en signer un nouveau. Or, une procédure de passation de marché, ça se prépare !
Parce que rien de tel qu’un salon pour bien anticiper les changements
Un salon dédié aux problématiques des maires et des collectivités locales, ou comment avoir la possibilité de rencontrer dans un même lieu toutes les personnes compétentes pour vous guider vers les bons choix en matière énergétiques.
En 20 ans d’existence, ce rendez-vous est devenu incontournable : mise en œuvre de projets, accompagnement au changement, soutien logistique ; les services proposés visent tous à améliorer la gestion des collectivités territoriales. Le but de la manœuvre est clairement affiché par les organisateurs, qui annoncent vouloir « accompagner les élus et leurs équipes dans la transition de leur territoire et la mise en œuvre de leurs projets ». Pour cela, ils ne lésinent pas sur les moyens : plus de 700 exposants sont attendus, une centaine d’ateliers et de conférences sont prévues, et près de 60 000 visiteurs annoncés sur les deux jours. Malgré le contexte sanitaire actuel, et dans le strict respect des gestes barrières, la tenue de ce salon est un enjeu majeur pour les villes, le département et les régions de France. Un enjeu de développement, et une mine d’outils pour y parvenir.