Atteindre les objectifs environnementaux et tendre vers l’indépendance énergétique : ce que permet le solaire et les PPA
Outre la poursuite d’objectifs environnementaux ambitieux, la perspective d’un nouveau risque de pénurie d’électricité (à l’image de celle connue en 2022) devrait sensibiliser davantage de personnes à l’importance de renforcer notre indépendance énergétique. Pour 2030, l’Hexagone redouble d’efforts dans le développement des énergies renouvelables, notamment le solaire, en s’appuyant par exemple sur des PPA (ou CADER en Français) dans le but de stabiliser les coûts et de promouvoir une énergie propre et fiable.
Etat des lieux énergies renouvelables
Ces dernières années, à la faveur d’investissements nombreux et variés dans le domaine, la France a vu sa consommation d’énergies renouvelables progresser pour atteindre 348 TWh en 2022 (source : Ministère de la Transition Énergétique). Ainsi, avec environ 1 681 TWh d’énergie finale brute consommée dans l’Hexagone, la part des énergies renouvelables consommées s’élevait il y a 2 ans à 20,7%. Ce qui, à titre de comparaison, équivaut à la production annuelle moyenne de 100 000 éoliennes. Cette part accrue des énergies renouvelables s’explique également dans une certaine mesure par une baisse continue de la consommation primaire des énergies fossiles (-22% entre 2012 et 2023). Quant à la consommation finale brute d’énergies renouvelables, on constate qu’elle a pratiquement doublé en 10 ans ans, passant de 179 TWh à 348 TWh.
Même si le photovoltaïque compte parmi les plus gros contributeurs de la progression des EnR sur la période, il reste toutefois en-deçà des autres énergies contributrices comme l’éolien, le biodiesel et les pompes à chaleur. On souligne en effet que d’après les chiffres du Commissariat Général au Développement durable (CGDD) et le Service des Données et Études Statistiques (SDES), il représente seulement 1,4% contre 6,7% pour la biomasse solide. Toujours en 2022, concernant les usages, la part des énergies renouvelables s’élève à 28,0 % dans la consommation d’électricité, à 27,2 % pour la chaleur et le froid et à 8,9 % dans les transports.
Les objectifs de recours accrus aux énergies renouvelables d’ici à 2030
Pour autant, les efforts déployés n’ont même pas permis à la France d’atteindre les objectifs européens pour la part d’énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie, fixés à 23 % pour 2020. Va-t-on réussir à satisfaire le prochain ? Les premières estimations suggèrent en tout cas des chiffres encourageants pour l’année 2023 (22,3% de part d’énergies renouvelables), si l’on cible uniquement l’objectif rehaussé de 10 points pour l’année 2030, stipulé par la loi relative à l’énergie et au climat de 2019. Mais la nouvelle directive (la RED III) met la barre bien plus haut…avec 42,5% de part d’énergies renouvelables dans la consommation globale.
Les moyens engagés pour accélérer la transition énergétique
Le solaire : un secteur dynamique parmi les énergies renouvelables
Le rapport global 2023 de l’association Observ’ER souligne le développement du parc européen photovoltaïque, passant de 162 à 203 GW entre 2021 et 2022, conséquence logique du premier domaine d’investissement (33 milliards d’euros) en matière d’énergies renouvelables. La France n’est pas la locomotive en Europe mais elle compte néanmoins parmi les pays moteurs derrière l’Espagne, l’Allemagne ou encore les Pays-Bas. Avec un objectif avoisinant 54-60 GW pour 2030 (soit près d’un tiers du parc continental actuel), l’Hexagone compte bien montrer l’exemple à ses voisins. Rappelons que, contrairement à l’éolien et l’hydroélectrique, cette énergie verte est productible sur des toits, façades ou terrains divers, y compris en milieux urbains, et, de surcroît, les panneaux photovoltaïques ne génèrent pas de bruit.
Les PPA, ces contrats aussi vertueux que rentables
Parmi les instruments existants susceptibles de booster la filière, les Corporate Power Purchase Agreements (PPA) occupent une place de choix. Ces contrats d’achat d’électricité de gré à gré, utilisés essentiellement par les entreprises et les collectivités, ont déjà et vont forcément continuer à avoir une influence dans la poursuite des objectifs environnementaux. Favorisés par la diminution continue et significative des coûts de production des énergies renouvelables, ils aident les organisations qui y souscrivent à s’affranchir de la volatilité des marchés et à anticiper les coûts énergétiques à long terme. En France, ce type de contrat a plus que le vent en poupe. Entre début 2021 et 2023, nous sommes effectivement dans ce domaine le deuxième pays européen à totaliser le plus de PPA solaires, juste derrière l’Espagne, d’après Enerdactics. Les secteurs technologiques et du commerce de détail progressent ; cela étant, les acheteurs industriels représentent la plus grande part de l’activité.
En dépit de leur importance, diverses organisations n’ont pas les clés pour finaliser leur PPA. Forte de plusieurs années d’expérience, Unixial accompagne les collectivités souhaitant optimiser leurs dépenses tout en contribuant activement à la transition énergétique. Grâce à une maîtrise approfondie des règles d’appels d’offres, des solutions énergétiques disponibles et des différents types de contrats, les équipes d’Unixial délivrent un soutien sur-mesure aux organisations intéressées par ces solutions. Ces solutions leur permettent à la fois de jouer un rôle actif dans la transition énergétique et d’optimiser leurs coûts sur un poste de dépense particulièrement important pour eux.